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Pour entreprendre ce voyage au bout du monde, j’avais prévu d’équiper ma voiture avec de nombreux appareils.
Bien entendu, pas question de les acheter et cela pour une raison très simple : la majorité d’entre eux
n’existaient pas dans le commerce. Ils étaient le fruit de mon esprit bouillonnant et correspondaient à
un besoin que personne ne semblait avoir eu avant moi. De plus, mon budget étant dérisoire,
je n’avais donc pas le choix, je devais tout me fabriquer à partir de matériel de récupération,
comme cet ancien "tosmetre" reconverti en contrôleur de charge des batteries.
Afin de concevoir et de mettre au point l'ordinateur du zèbre, mes pauvres voltmètres ne suffisaient plus.
Pour vérifier la présence de signaux électriques de quelques microsecondes, pas question, non plus,
d'y brancher une simple ampoule. Je devais absolument me procurer un oscilloscope.
Comme son nom l'indique, cet appareil permet d'afficher et de mesurer des "oscillations électriques"
très rapides, sur un petit écran de verre.
Comme on peut le voir sur cette photo, les oscilloscopes des années 80 avaient beaucoup de défauts.
En plus de leur prix exorbitant, ils étaient lourds, encombrants et surtout très fragiles.
Leurs tubes cathodiques en verre se déréglaient à la moindre vibration et pouvaient même
imploser en cas de choc violent. Comble de tout, ils ne supportaient ni la chaleur
ni la poussière. Pas du tout adaptés, donc, pour mon expédition au Sahara.
J'avais donc décidé de fabriquer mon propre oscilloscope, avec comme condition de départ,
tout l'opposé des modèles de l'époque :
robustesse, faible consommation électrique, portabilité, miniaturisation, résistance à la chaleur et à la
poussière, facilité de réparation, faible coût et, surtout, un écran extra plat qui ne risque pas d'imploser.
Cette année là, sans même le savoir, j'ai conçu et réalisé le tout premier oscilloscope extra plat,
double trace à mémoire, muni d'un écran à LED.
A force de fabriquer une multitude d'appareils de très petites tailles, des alimentations, des générateurs
de toutes sortes, etc, j'ai trouvé plus judicieux de les regrouper dans un même boîtier. Ca simplifierait
énormément leur interconnexion.
Comme d'habitude, le coffret fut réalisé en soudant, entre elles, des chutes de circuits imprimés.
Tous mes boîtiers de l'époque étaient conçus de la même façon.
Ainsi donc naquit
"La Bête"
Un appareil de dépannage et de mise au point qui servait de fer à souder, d'alimentations réglables,
de générateur de signaux, de haute tension, de chargeur de batterie, de lampe, d'émetteur récepteur, de multimètre,
et surtout d'oscilloscope double trace à mémoires.
Tout ceci fonctionnant en totale autonomie, sur sa batterie interne.
LES PUPITRES DE COMMANDE
Voici l'un des 4 pupitres permettant de piloter le système de navigation du Zèbre.
Chaque point servait, à la fois, d'interrupteur et de voyant lumineux.
Ces tableaux de commande étaient fixés au plafond de la voiture, juste au dessus de moi.
Plusieurs raisons justifiaient cette décision :
1. Ils n'étaient pas exposés à la lumière du soleil.
2. Aussi haut, il ne risquaient pas d'être heurtés par des objets en mouvement.
3. Lisibilité maximum. En levant les yeux, je contrôlais rapidement l’ensemble des cadrans.
4. Ainsi suspendus, le sable ne pouvait pas s’y déposer.
5. Je gagnais de la place dans l’habitacle.
Voici maintenant une vue arrière.
UN SEXTANT
Modèle conçu à l'origine pour la navigation maritime,
je l'avais modifié pour cette expédition terrestre au Sahara.
Il m'indiquait, par exemple, les distances ou les hauteurs des dunes.
plusieurs REGLES A CALCUL
Ancêtres préhistoriques de nos calculatrices scientifiques, elle me permirent pourtant
de mettre au point une bonne partie de l'électronique embarquée à bord du Zèbre.
La même que celle ci, avait fondu sur la tôle brûlante du Zèbre,
quelque part dans le désert mauritanien.
UN GROS STOCK DE
JERRICANS
PELLE MILITAIRE
La célèbre pelle militaire pliante, fiable et indestructible.
UN CHAPEAU DE BROUSSE
LES LUNETTES DE
PROTECTION
Les plus sombres que j'ai pu trouver, pour ne pas me
griller les yeux au soleil. C'était des lunettes de brasures.
Le nœud en fil électrique est d'époque.
UN FOUET DE trois METRES
Au début, pas facile à manipuler, mais après un bon apprentissage,
je pouvais éloigner les serpents cachés sous le sable, à bonne distance.
PAPIERS ET CARTES
Passeport, permis de conduire et cartes routières.
DES REVUES TECHNIQUES
Un bon paquet de revues techniques, indispensables pour les réparations d'urgence.
DES SARDINES A L'HUILE
Une centaine de boîtes comme celle-ci.
La sardine à l'huile est un repas complet à elle seule.
D'un apport calorique important, elle contient
phosphore, calcium, vitamines B3 et B6
(qui aide à lutter contre le stress).
La moitié de ses lipides sont les fameux Omega 3
qui augmente le "bon cholestérol"
et protège notre système cardiovasculaire.
La sardine baigne dans l'huile d'olive dont les qualités
thérapeutiques ne sont plus à prouver.
Pour finir, la boîte métallique, facile a transporter, réutilisable,
qui gèle difficilement et ne se dilate pas à la chaleur.
Elle est donc parfaitement adaptée aux conditions extrêmes.
Durant cette expédition et son année de préparation, j'ai
ingurgité plus de sardines que dans tout le reste de ma vie.
. . . Depuis, j'évite . . .
Et pour finir, la fameuse clé, aussi précieuse que ma clé de contact,
indispensable pour ouvrir ces p..... de boîtes de sardines.
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Invention de l'ancêtre du GPS. Le site officiel de Chris Saunier. Celui qui prétend que le désert est vide, doit apprendre à regarder...
Zèbre. Simca 1100 break voiture zébrée . Expédition Sahara 82. Vipère a corne. . JJ Goldman. Victorinox. Survie. conférence. céraste. . Simca zébrée Simca zèbre
Tournée au Japon. En 1980, ce passionné d'électronique met au point l'ancêtre du GPS.
Un appareil révolutionnaire qui permet d'indiquer précisément la position d'un véhicule, à la surface de la terre. Pour tester cette ultime trouvaille,
il en équipe naturellement sa propre voiture. Très vite, les résultats dépassent toutes ses prévisions. Devant le succès obtenu,
il décide alors de réaliser un vieux rêve de gosse : traverser le désert du Sahara, sans emprunter aucune piste !
Il est encore très loin d'imaginer le rude voyage qui l'attend. Après deux ans de préparation méticuleuse, il se lance enfin, seul entre ciel et sable,
sans aucun appui ni assistance. Il n'a alors que 21 ans, mais sa détermination et son enthousiasme le conduiront au plus profond d'un désert
où toute vie semble impossible. 100 % Vécu. "la SIMCA 1100 de mon père" moteur a hydrogène equirando