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Vue de l'extérieur, ma voiture zébrée pouvait passer pour une loufoquerie d'étudiant. En revanche, dès qu'on jetait
un coup d'œil à l'intérieur, elle ressemblait au cockpit d'un avion. Les équipements étaient robustes et fonctionnels.
Pas de frime ni de babioles inutiles. Les curieux appareils qu'on y croisait et les torons de fils qui descendaient le
long des arceaux ne laissaient aucun doute. On voyait immédiatement que ce véhicule allait vivre quelque chose
de pas ordinaire. Ca crevait les yeux ! Encore fallait-il prendre la peine de regarder.
Quelques semaines après avoir peint ma voiture en zèbre, les derniers copains prirent le large. Entre moqueries et
méchanceté, la honte de fréquenter un type à la voiture probablement aussi zébrée que sa cervelle fut la plus forte.
Quand l'amitié prend la couleur d'une voiture, c'est plutôt triste. Ce fut une année d'extrême solitude, que je
ne souhaite à personne. Aucun de mes amis n'eut le cœur assez clair pour le voir. Je découvris que la force de
l’amitié s'était effritée devant la honte de me fréquenter. Plusieurs fois, je faillis tout abandonner. Autour de moi,
c'était le vide et je souffrais trop de cette solitude forcée. Elle devenait de plus en plus pesante. Le simple fait
de croiser mes anciens copains me collait les nerfs à fleur de peau. Du coup, n'ayant personne à qui parler,
je passais tout mon temps libre à finir de préparer mon voyage.
Ce soir là, j’étais à deux doigts de tout laisser tomber, quand un événement inattendu allait tout faire basculer…
En allumant l’autoradio, une surprise m’attendait. Dans mon vieux poste, un chanteur encore méconnu répétait
inlassablement qu'il fallait justement aller "au bout de ses rêves". Je posais aussitôt mes outils et montais
le volume pour écouter l’interview de l’artiste. Un certain J.J.Goldman réagissait tranquillement aux questions
du journaliste et chaque réponse avait un goût de vérité. Je restais immobile à l’écouter dire tout haut ce que
je pensais tout bas. Cette nuit là, sans le savoir, J.J.Goldman allait changer le cours de ma vie.
Sans lui, j'aurais probablement tout laissé tomber. Ces encouragements furent les seuls dont je disposais.
Cet unique soutien me permit pourtant de ne plus jamais baisser les bras et de parvenir au terme de cette expédition.
Sans même le savoir, cet artiste de génie m'a épaulé bien plus qu'il ne le saura jamais. Depuis, ses magnifiques
compositions continuent de bercer ma vie. Difficile de croire que je puisse devoir autant à cet auteur inaccessible
...et pourtant...
Je suppose que tous les gens qui ont fait quelque chose de différent et qui sont allés au bout de leurs idées
ont connu cette solitude intérieure qui fait si mal. On intrigue, on dérange et l’entourage s'écarte.
Cette blessure douloureuse vous fait vivre seul, au milieu des autres, comme si vous étiez transparent.
J’ai tenté de pardonner à tous ceux qui m’ont lâchement laissé tomber au moment où j’avais tant
besoin d’appui. Ils ne savent pas le mal qu'ils m’ont fait. Ils m’ont tellement déçu, tellement durci le cœur,
que j'ai mis longtemps à oublier.
Aujourd’hui, je regrette beaucoup de n’avoir pu partager les préparatifs de ce voyage avec quelqu'un.
Autour de moi, c'était le vide. Je n’ai jamais reçu une parole d’encouragement. A aucun moment, je n’ai senti
une main sur mon épaule. Personne ne voulait être aperçu en compagnie d'un hurluberlu de mon espèce.
J’allais de déception en déception. Cette épreuve m'a durement enseigné à ne compter que sur moi-même.
Elle m'a aussi appris que mon cœur n'est pas étanche.
En revanche, je voudrais remercier la petite équipe de proches que j’ai rencontré ensuite, et qui, elle,
ne s’est pas arrêtée à la couleur de la voiture. Leur confiance remarquable m’a poussé à rédiger ce livre authentique,
avant que cette aventure ne tombe définitivement dans l’oubli.
Merci donc à :
J.J.Goldman.
Je reste convaincu que la sincérité de ses paroles a dû venir en aide à bien d'autres que moi.
Thomas Mintzior, radioamateur multi-licences. Ami loyal et dévoué
que j'aurais aimé rencontrer beaucoup plus tôt. Toujours là pour me mettre des coups
de pieds au...
La
prestigieuse société
Pour avoir imaginé, conçu et fabriqué des couteaux suisses aussi robustes qu'astucieux.
Pas l'une de ces pâles copies avec des lames en boîte de conserve recyclée mais un vrai
Victorinox, réputé indestructible ! A peine plus gros qu'un tube de colle, ce fleuron de la
technologie suisse représente, à lui seul, une caisse à outils ambulante. Il m'a sorti des pires
galères et m'a sauvé la vie un nombre incalculable de fois. L’ingéniosité invraisemblable de
ses multiples ustensiles et le soin apporté à sa finition en font un objet précieux que chacun
se devrait de posséder.
.
Nicolas,
ce grand passionné de Toulouse, pour ses idées et ses
conseils qui permettent toujours d’avoir une autre vision des choses. Photographe
remarquable et rédacteur infatigable.
Kyoko Takeda de Tokyo. Courageuse petite japonaise, toujours un
téléphone a l'oreille. parfaite représentante de la modestie et de la délicatesse Nippone. Merci
pour ton travail de recherche dans les archives du Japon.
Evelyne (dite la torero). Pour sa patience d'ange durant les longues
heures passées devant l'écran de son ordinateur, à corriger le millier de fautes d'orthographe
que j'ai réussi à faire. Comment oublier ça.
Bazza AL-Batni, écrivain koweïtienne de talent et pionnière dans un
pays où les femmes ont affirmé courageusement leur présence remarquable dans tous les
domaines. Nos différences de langues, de religions et de cultures furent une richesse. Ses
savants conseils n'ont cessé d'éclairer ma route durant les trois années d'écriture de ce livre.
Bernard GIUILY qui a imprimé la toute première affiche et qui n'a
cessé de m'épauler depuis la sortie de ce livre. Généreux, disponible, toujours à l'écoute,
un conseil à droite, un coup de main à gauche, une richesse d'homme.
Antoine Henri, ex-baroudeur qui a roulé sa bosse aux quatre coins
de la planète. De la jungle tropicale aux déserts brûlants, il a ramené cette conduite de vie aussi
droite que son regard. Aujourd'hui Expert en sécurité et en survie, il est aussi à l'aise en zone
urbaine que dans la brousse. Un modèle d'adaptation, aux savants conseils que je m'efforce
de suivre.
Jade
FU Wei, audacieuse étudiante qui n’a pas hésité à quitter sa Chine
natale dans le but de poursuivre ses études en France. Enfant du pays de la sagesse et future
diplomate pleine d’avenir.
Thierry Fouche, photographe remarquable et développeur graphiste
passionné. Après un très grave accident, il s’est pourtant arraché de son fauteuil roulant et
a réappris à marcher. Un exemple de volonté devant lequel mon voyage au Sahara semble
bien mince.
Marie Noëlle Le
Henne. Un grand merci a toi pour m'avoir confié ton
amitié, alors que mes derniers copains s'enfuyaient lâchement, effarouchés par les zébrures de
ma voiture. Passe le bonjour à la Bretagne pour moi...
Et d'une façon générale, tous ceux qui, par leur soutien ou leurs conseils,
ont permis que vingt ans après, ce livre voit le jour.
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